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Paradis d'anges heureux.
24 mai 2007

Ne me prennez pas au mot

      L'homosexualité serait paraît-il passée dans les moeurs. Plus acceptée, plus appréciée, il semblerait même que ce soit devenu, dans le monde du showbizz, une nécessité.

     Pourtant, un sujet semble fâcher. L'adoption d'enfants par des couples homos. Pas mal de gens s'opposent à cette idée.

     Bon, bien évidement, dans le lot de ces gens, on y trouve des anti-gay qui pensent que l'homosexualité est contre nature. Une loi divine nous serait tombée sur le coin de la "goule", nous interdisant toute tentative de reproduction entre gens du même sexe.
     C'est pas de pot ! Les animaux ne semblent pas concernés par cette interdiction. On trouve de l'homosexualité chez beaucoup d'espèces animales. On pourrait aller en zigouiller un ou deux pour leur inculquer les bonnes valeurs.  Mais c'est le genre d'action qui risque de prendre une ampleur catastrophique chez des espèces comme les pingouins.  Ils sont déjà en voie de disparition et en plus ça leur arrive de se tromper de partenaire, alors si on en rajoute en les abattant...
     Si on trouve de l'homosexualité chez les animaux et ça depuis un bon paquet d'années, c'est que ce n'est pas une forme de sexualité inventée par l'homme. Mais alors, si ce n'est pas un création de l'homme, comme la voiture, les usines, la télé réalité,... la religion (?), c'est peut-être que c'est tout simplement naturel.

     On trouve aussi des gens s'autoproclamant tolérant par rapport à l'homosexualité, mais ne souhaitant en aucun cas voir des couples homos adopter des enfants. Si ça peut les rassurer, j'imagine que les homos aussi voudraient éviter l'adoption, mais le bruit court qu'ils leur est impossible de se reproduire.
     Une mère ou un père qui élève seul(e) son enfant, ça ne choque pas, ce sont les risques du divorce. Mais deux mères ou deux pères, là ça ne passe pas.
     L'enfant a besoin d'un homme et d'une femme. Qui a déterminé ça? Nous ne sommes pas chez les animaux où le petit a besoin des soins nourriciers de la mère. Beaucoup de femmes se sont battues et se battent encore pour démontrer que pour élever un gosse on peut largement se passer d'un homme. Hélas pour elles, de nos jours le biberon est venu remplacer leurs seins nourriciers, l'enfant peut aussi se passer d'elles.
     C'est nous, enfants élevés par môman et pôpa qui avons fixé cette normalité du manque du père et de la mère. L'enfant sentira un manque si son entourage lui fait sentir sa différence et le met à l'écart. C'est comme un adolescent qui veut un scooter parce que ses potes en ont un, et que par conséquent, il ne peut les accompagner à chacune de leur sortie. Et puis si l'enfant ressent ce manque, et bien comme tout enfant adopté, il partira peut être un jour à la recherche de ses géniteurs.

     Ce qui me pousserait à être contre l'adoption d'enfants par des couples homos, c'est que l'enfant vivrait dans une société qui, je pense, ne l'accepterait pas. Parce que quels sont les risques d'être élevé par deux personnes du même sexe? Celui de finir homo?... C'est une tare?

File0007
Je vous invite à cliquer sur ce dessin.

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