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Paradis d'anges heureux.
25 décembre 2009

Quand l'hilarant et le poignant ne font qu'un

Charlot
Charlot - Charlie Chaplin décédé le 25 décembre 1977
Réalisateur, acteur, scénariste, compositeur, écrivain, et aussi cascadeur.

Ce blog à aujourd'hui 3 ans.
JOYEUX NOEL

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Commentaires
L
j'en dirai pas plus que ce qui à été dit sur ce film, qui est mon préférer, tant au niveau comique que sur les sentiments décrit, belle caricature de la scene de fin. après tu peut aussi essayer la scene du kid ou il serre jackie coogan dans ses bras après s'etre battu avec les services sociaux.<br /> c'est aussi une tres belle scène.
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D
L'hilarant et le poignant, oui en effet, c'est tout à fait ça chez Chaplin, vous avez raison Enutil. <br /> Et, la qualité de votre caricature est telle qu'elle vous dispensait presque d'en indiquer un titre.<br /> Chez vous, comme chez Chaplin, le muet souvent se suffit à lui-même et peut se dispenser du parlant.<br /> Dans les "lumières de la ville", le fait que le dialogue final se déroule dans un silence complet (nous lisons les mots prononcés sur des placards) confère une intensité supplémentaire (n'oublions pas que Chaplin à l'époque, produit du muet à l'ère du parlant).Au final des "Lumières", c'est comme si le silence avait commencé à parler (une intrusion de la voix aurait sans doute ruiné ce sublime moment final.<br /> Nous, spectateurs savons que les films sont parlants et ce silence comme absence de voix ... nous laisse sans voix.<br /> De même que votre caricature impeccable cher Enutil: à mi-corps... le vagabond...le regard plein de crainte et d'espoir...son sourire timide incertain... Heureux et paniqué...Que sera la réaction de la jeune femme?!<br /> Fin. <br /> Tout est dit par la double image, celle au cinéma, celle de votre dessin.<br /> Dans "le cirque", pour échapper à la police, Charlot se retrouve suspendu à un cordage, à gesticuler follement, essayant de retrouver son équilibre. Le public rit et applaudit voyant à tort dans sa lutte désespérée pour la survie, la performance virtuose d'un comédien.<br /> <br /> L'origine de la comédie chez Chaplin ne se cherche-t-elle pas dans un aveuglement cruel de ce genre, dans l'inconscience de la réalité tragique d'une situation?!<br /> Et L'hilarant se confond toujours en poignant, comme vous le dites si bien, chez Chaplin, et là, peut-être plus que jamais, au moment où la lumière éclaire soudain l'aveuglement de l'héroïne au 2 sens du terme.<br /> A la fin des "Lumières de la ville", la jeune femme voit physiologiquement (après son opération), mais idéalement aussi encore (comme lorsqu’elle était aveugle)... Or, pas de prince charmant, ni de beau protecteur désintéressé dans le réel, une fois les yeux décillés de son rêve, et nous spectateurs le savons et en tremblons pour le vagabond qui s'expose à son regard. S’expose en effet au regard de l'autre, de la jeune femme et à notre propre regard de spectateur également, celui qui n'offre aucun support dans l'identification idéale attendue, celui qui est nu, démuni, réduit à sa pure existence de reste objectal, de paria.<br /> Vous connaissez merveilleusement bien l'univers de Chaplin cher Enutil, pour avoir choisi la fin des "Lumières de la ville" comme idée de caricature, ce film dont la fin est sans doute la plus symptomatique de l'art génial de Chaplin de savoir nous faire pleurer en nous faisant rire. <br /> Et, devant votre caricature du fabuleux vagabond, on est comme devant la fin du film... sans voix!<br /> Très belle réussite!
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C
jolie caricature
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A
Caricature très réussie
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F
Bravo Jules!
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