C'et eux toujours les loups qui dérangent la nuit<br />
Qui la font se lever dans le froid du métal<br />
C'est eux qu'on chasse alors qu'il ne tiendrait à rien<br />
A peine un peu d'amour sans le bien et le mal<br />
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On oublie tout et les baisers tombent comme des feuilles mortes<br />
Les amants passent comme l'or dans la mémoire des westerns<br />
Les images s'effacent tôt dans le journal que l'on t'apporte<br />
Et les nouvelles te font mal jusqu'à la page des spectacles.<br />
A la une de ce matin, il y a 2 loups sans queue ni tête<br />
Ils sont partis dans un panier quelque part dans un pays doux<br />
Ou la musique du silence inquiète les hommes et les bêtes<br />
Ce pays d'où l'on ne revient que dans la mémoire des loups. <br />
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Les loups...les loups.<br />
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Lorsque j'étais enfant j'avais un loup jouet<br />
Un petit loup peluche qui dormait dans mes bras<br />
Et qui me réveillait le matin vers cinq heures<br />
Chaque matin à l'heure où l'on tuait des loups<br />
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Je les aime ces loups qui m'ont rendu mon loup.
Et bien si tu te sentais en mal d'inspiration ces derniers temps, en effet, on peut dire que tu as repris du poil de la bête!<br />
Planche évolutive très réussie à partir d'une très belle expression du visage de ton personnage au départ. <br />
Quant à la retombée finale...c'est à mourir de rire et en même temps, quelque chose de très touchant, de très humain aussi, chez ce loup qui se réveille au quotidien de sa terrifiante et bruyante métamorphose. <br />
Bonne route à ce loup qui s'est un peu retrouvé, bien sympathique.<br />
Papa